Musée d'Orsay

Claude Monet (1840 - 1926)

L'influence de son ami Boudin !

 Mer agitée à Etretat  ou Grosse mer. (1868)

Etretat : la plage et la porte d'Amont 1883

Monet Zaandam (1871)

Champ de coquelicot 

 

A son retour d'Angleterre en 1871, Monet s'installe à Argenteuil et y résidera jusqu'en 1878. Ces années correspondent à une période d'épanouissement. Soutenu par son marchand, Paul Durand-Ruel, Monet trouve également, dans la région qu'il habite, les paysages lumineux qui lui permettent d'explorer les possibilités d'une peinture de plein air.
Il présente les Coquelicots au public lors de la première exposition du groupe impressionniste dans les anciens ateliers du photographe Nadar en 1874. La toile est devenue aujourd'hui l'une des plus célèbres. Elle évoque l'atmosphère vibrante d'une promenade à travers champs lors d'une journée d'été.
Monet dilue les contours et construit une rythmique colorée à partir de l'évocation des coquelicots, par des taches dont le format démesuré, au premier plan, montre la primauté accordée à l'impression visuelle. Ainsi un premier pas vers l'abstraction est-il franchi.
Dans ce paysage, les deux couples mère et enfant du premier et du deuxième plan ne sont qu'un prétexte à la mise en place d'une oblique qui structure le tableau. Deux zones distinctes du point de vue de la gamme des couleurs sont ainsi définies, l'une dominée par le rouge, l'autre par un vert bleuté. (TMO)

 

La jeune femme à l'ombrelle et l'enfant du premier plan sont sans doute Camille, la femme de l'artiste, et leur fils Jean.

 La Pie 

A la fin des années 1860, Monet commença à étendre à tous les états transitoires, voire fugitifs, de la nature, la nécessité de capter la sensation, de rendre "l'effet". Entraînant avec lui Pissarro, Renoir et Sisley, Monet reprit le grand défi du paysage sous la neige, que Courbet avait récemment revisité avec ampleur et succès. (texte Musée Orsay) (TMO)

Calmant le lyrisme de ce dernier, Monet préfère au monde de la forêt et de la chasse, la frêle note d'une pie posée sur un portail comme sur une portée musicale. (TMO)

Lien sur les tableaux de Claude Monet.

https://www.claude-monet.com/

 

Le pont du chemin de fer à Argenteuil.

Barque, régate à Argenteuil.

 Des bateaux de course s'affrontent à Argenteuil dès 1850 car la Seine forme, à cet endroit, un bassin qui offre la plus vaste étendue d'eau de la région parisienne. C'est la fluidité de l'air et de l'eau, leur aspect changeant au gré des lumières, que Monet cherche à capter. (artisangallery.fr)            

Le peintre exprime  sa recherche  en ces termes : "Je veux faire de l'insaisissable. C'est épouvantable,cette lumière qui se sauve en emportant la couleur" Dégradé de gris et de bleu.

Le bassin d'Argenteuil.

De décembre 1871 jusqu'en 1878, Monet réside à Argenteuil. Il en profite pour planter son chevalet dans la campagne ou dans les jardins de ses maisons. Mais c'est surtout la Seine et le mouvement des embarcations qui retient l'attention du peintre. Sur ses toiles aux couleurs claires et vives, Monet montre une parfaite maîtrise de la technique de la fragmentation de la touche dans le jeu des vibrations lumineuses.
La partie gauche de la composition est occupée par la promenade d'Argenteuil, rythmée par les ombres portées des arbres qui la longent. A l'arrière-plan se trouve le pont routier avec, à chacune de ses deux extrémités, un pavillon de péage. A droite, au premier plan apparaît le ponton d'un établissement de bains, puis un lavoir. Une place importante est accordée au ciel bleu traversé par les nuages. Comme l'a noté Daniel Wildenstein*, Monet a pris quelques libertés avec le motif. Il ne représente que cinq arches au pont qui en comptait en réalité sept et surélève les pavillons du péage. (TMO)

* Marchand d'art français.

Le pont d'Argenteuil

Au cours de l'année 1874, celle de la première exposition du groupe impressionniste, le pont d'Argenteuil fut représenté sept fois par Claude Monet, et le pont du chemin de fer qui enjambe la Seine en amont du village, quatre fois. C'est dire si l'artiste était attaché à ce motif, faisant jouer en contrepoint la fluidité du cours d'eau avec la masse géométrique du pont et de ses piles sur lesquelles jouent de multiples reflets.
Ici, le premier plan est occupé par des voiliers à l'amarre. Les effets de lumière sur les mâts, mais aussi sur les toitures des constructions visibles sur la berge à l'arrière plan, permettent des jeux de couleurs complémentaires (orange et bleu) qui accentuent la vivacité de la lumière. Le Pont d'Argenteuil témoigne d'une diversité de facture : contours encore fermes des éléments solides ou architecturés, comme les voiliers et le pont, fluidité homogène du premier plan de l'eau, touche difractée figurant les reflets dans un deuxième plan. ( Texte Musée Orsay)

Les Nymphéas à Orsay

Nymphéas est en botanique le nom savant des nénuphars blancs. Monet les cultive dans le jardin d'eau qu'il fait aménager en 1893 dans sa propriété de Giverny. A partir des années 1910 et jusqu'à la mort du peintre en 1926, le jardin et son bassin, en particulier, deviennent son unique source d'inspiration. Il dit : "J'ai repris encore des choses impossibles à faire : de l'eau avec des herbes qui ondulent dans le fond. En dehors de la peinture et du jardinage, je ne suis bon à rien. Mon plus beau chef-d'oeuvre, c'est mon jardin".
Evacuant l'horizon et le ciel, Monet concentre le point de vue sur une petite zone de l'étang, perçue comme un morceau de nature presque en gros plan. Aucun point ne retient l'attention plus qu'un autre, et l'impression dominante est celle d'une surface informe. Le format carré renforce cette neutralité de la composition. Cette absence de repère donne au fragment les qualités de l'infini, de l'illimité.
Jamais la touche du peintre n'a été aussi libre dans sa gestualité, aussi dégagée de la description des formes. Si l'on regarde la toile de près, on a le sentiment d'une totale abstraction, tant les traces de peinture déposées par la brosse l'emportent sur l'identification des plantes ou de leurs reflets. Le spectateur doit faire un constant effort optique et cérébral pour reconstituer le paysage évoqué. L'inachèvement des bords laissés non peints accentue encore cette insistance sur la peinture, comme surface couverte de couleurs, ce dont se souviendront après la Seconde Guerre mondiale les peintres, notamment américains, nommés "paysagistes abstraits" ou "abstraits lyriques". (TMO)

En 1883, il s’établit dans sa propriété de Giverny en Normandie. C’est à cette époque qu’il développe la représentation de certains sujets sous la forme de séries : meules de foin, peupliers, cathédrale de Rouen… De la fin des années 1890 jusqu’à sa mort en 1926, le peintre se consacre essentiellement au cycle des Nymphéas, dont le musée de l’Orangerie possède un ensemble unique. (texte musée orangerie)

En norvégienne ou barque à Giverny

La Rue Montorgueil, à Paris. Fête du 30 juin 1878

La rue Montorgueil, comme sa jumelle La rue Saint-Denis (Rouen, musée des Beaux-arts), est souvent vue comme une célébration du 14 juillet. En fait, elle est exécutée le 30 juin 1878 à l'occasion de la fête célébrant "la paix et le travail", décrétée cette année-là par le gouvernement. Cet évènement fait partie des festivités organisées à l'occasion de la troisième Exposition universelle parisienne, ouverte depuis quelques semaines, qui se veut le symbole du redressement de la France après la débâcle de 1870. Manifestation d'enthousiasme national, le 30 juin 1878 est aussi l'occasion de renforcer le régime républicain en place, encore fragile quelques mois seulement après les grands affrontements de 1876-1877 entre ses partisans et les conservateurs. Ce n'est que deux ans plus tard, en 1880, que le 14 juillet devient le jour de la fête nationale française.
Ce tableau offre une vision distanciée d'un paysage urbain, par un peintre qui ne se mêle pas à la foule, mais l'observe d'une fenêtre. Les trois couleurs que Monet fait vibrer sont celles de la France moderne.
La technique impressionniste avec sa multitude de petites touches colorées suggère l'animation de la foule et le flottement des drapeaux. C'est ce qui permet à l'historien américain Philip Nord d'estimer qu'elle s'accorde parfaitement avec la représentation du "moment républicain" qui marque l'émergence d'une société démocratique et son enracinement dans la France contemporaine. Avec ce tableau, Monet révèle un aspect caché de la modernité, dans le même temps qu'il fait presque oeuvre de "reporter". (texte Musée Orsay) 

Femmes au jardin.

En 1866 Claude Monet entreprend de peindre sur le motif, dans le jardin de la propriété qu'il loue en banlieue parisienne, un tableau de grand format. Le défi est double : celui de travailler en plein air, qui requiert de creuser une tranchée dans le sol pour y descendre la toile à l'aide d'une poulie afin de travailler la partie haute tout en gardant le même point de vue ; celui de s'attaquer au grand format habituellement réservé aux compositions historiques. L'ambition du jeune Monet est néanmoins ailleurs : comment réussir à intégrer des personnages dans un paysage, avec l'impression que l'air et la lumière circulent ? (TMO)

Le tableau a été réalisé près de la rive de la Seine à Vétheuil. L'ensemble baigne dans une lumière diffuse donnant une impression d'immobilisme et de langueur. La seule représentation indiquant une présence humaine est la barque prise par les glaces. (wikipedia)

Femme à l'ombrelle tournée vers la gauche (1886)

Femme portant une ombrelle dont   Suzanne Hoschédé fut le modèle.

    Femme à l'ombrelle tournée vers la droite.

Peinture de l' été 1886 à Giverny. La femme représentée est alors Suzanne, une des filles de ses amis, Alice et Ernest Hoschedé.

Auguste Renoir

Le gros problème dans les musées, c'est l'éclairage et les ombres portées ! Ici sur la partie supérieure du tableau.

Un homme de dos s'adresse à une jeune femme debout sur une balançoire, sous les yeux d'une fillette et d'un second homme appuyé contre le tronc d'un arbre. Renoir nous donne l'impression de surprendre une conversation : il fixe, comme dans un instantané photographique, le jeu des regards qui convergent vers l'homme de dos. La jeune femme détourne le regard, comme embarrassée. A ce quatuor du premier plan, répond le groupe des cinq personnages à l'arrière plan, que Renoir a rapidement esquissés en quelques touches. (texte M. Orsay)

 Comme dans le Bal, Renoir a surtout cherché à traduire les effets de soleil qui éclairent la scène, filtrés par les feuillages. Les vibrations lumineuses sont rendues par des taches de couleurs claires, en particulier sur les vêtements et le sol. Voilà qui déplut particulièrement aux critiques lorsque le tableau fut montré à l'exposition impressionniste de 1877. La balançoire a néanmoins trouvé un acquéreur : il s'agit de Gustave Caillebotte, qui acheta également Bal du moulin de la galette. (Texte M.Orsay)

Bal du Moulin de la Galette (1876)

Cette oeuvre est sans doute la plus importante de Renoir au milieu des années 1870 et fut exposée à l'exposition du groupe impressionniste de 1877. Si le peintre choisit de représenter quelques uns de ses amis, il s'attache avant tout à rendre l'atmosphère véhémente et joyeuse de cet établissement populaire de la Butte Montmartre. L'étude de la foule en mouvement dans une lumière à la fois naturelle et artificielle est traitée par des touches vibrantes et colorées. Le sentiment d'une certaine dissolution des formes fut l'une des causes des réactions négatives des critiques de l'époque.
Ce tableau, par son sujet ancré dans la vie parisienne contemporaine, son style novateur mais aussi son format imposant, signe de l'ambition de la démarche de Renoir, est un des chefs-d'oeuvre des débuts de l'impressionnisme. (texte Musée Orsay)

Danse à la ville (1883)

Renoir affectionnait les scènes de danse. Ces deux tableaux ont été conçus comme des pendants : ils sont de même format et les personnages, pratiquement de grandeur naturelle, représentent deux aspects différents, sinon opposés de la danse. A l'élégante retenue des danseurs urbains, à la froideur du salon où ils évoluent, s'oppose la gaieté de la danse campagnarde en plein air.
Le couple entraîné par la musique n'a-t-il pas abandonné une table en désordre, désordre accentué par le chapeau tombé par terre au premier plan ? On pourrait multiplier les oppositions entre les deux panneaux, jusque dans la gamme colorée, froide pour la robe de Suzanne Valadon, le modèle Danse à la ville, chaude pour Aline Charigot, future épouse de Renoir qui prête ses traits rieurs à la danseuse campagnarde. Mais au-delà de leurs différences, les deux couples semblent reliés par un même mouvement, comme si chacun incarnait une séquence d'une même danse.

(texte musée Orsay)

Danse à la campagne. (1883)

Le personnage masculin qui a servi de modèle pour ce tableau est Paul-Auguste Lothe, ex-officier de la marine, passionné de peinture et ami de Renoir. La modèle était la future épouse(1890)  du peintre, Aline Charigot.

La mosquée ou Fête arabe.

 

Fête à Alger, dans le décor des anciens remparts turcs détruits plusieurs décennies auparavant par l'armée française. La scène fourmille de personnages, foule gaie qui s'attroupe autour de cinq musiciens. Au loin, les coupoles et les minarets de la Casbah apparaissent, surplombant les eaux bleues de la Méditerranée.
Pour les peintres européens, la représentation des moeurs et des coutumes algériennes permet d'évoquer un ailleurs, loin de l'Europe. Les images de cérémonies ou de fêtes sont particulièrement prisées, surtout si elles incluent un élément musical.
La touche rapide, parfois empâtée, a la liberté de la facture impressionniste. A certains endroits, les personnages dont on ne discerne pas les visages sont restitués par de simples taches de couleurs, superposées avec vivacité.
La mise en page particulièrement audacieuse rend difficilement lisible l'espace dans lequel se tient ce rassemblement. Reste que les détails perceptibles des costumes (turbans), l'architecture blanche et la végétation nous plongent dans l'ambiance dépaysante de l'Orient. Renoir nous présente ici une vision agréable et joyeuse, qui contraste avec les visions austères d'un désert hostile ou des combats sanguinaires. C'est un orientalisme original, passé au crible des caractéristiques picturales de l'impressionnisme.

 (texte musée Orsay

 

Maternité (1885)

Pierre, le premier fils de Renoir, naît le 21 mars 1885. Au cours des mois suivants le peintre exécute une série de dessins et de peintures à l'huile ayant pour sujet Aline, sa future épouse, allaitant le nouveau-né. Toutes ces oeuvres montrent les figures dans la même pose avec le petit Pierre tenant son pied dans la main. D'après l'âge présumé de l'enfant, il est vraisemblable que cette composition ait été commencée à Essoyes, le village natal d'Aline, où Renoir séjourne pour la première fois en septembre-octobre 1885.
Si dans ce tableau les figures sont parfaitement abouties, le fond, évoquant l'extérieur d'une maison à la campagne, est simplement suggéré. Cette version est très probablement une première mise en place de la composition. Elle est peinte à l'huile sur une préparation très lisse appliquée sur une fine toile. Les glacis transparents laissent voir le trait qui sous-tend les figures. La facture comme la méthode de l'artiste sont exemplaires de la fameuse période "ingresque" de Renoir.
Dès le début des années 1880 en effet, le peintre porte une attention renouvelée et intense au dessin. Il est à la recherche d'une ligne ferme et de contours nets, un style bien éloigné du Bal du moulin de la Galette peint en 1876.
Cette évolution témoigne de l'admiration que Renoir voue à Ingres. Il faut probablement y voir aussi des réminiscences de la tradition classique italienne, de l'Antiquité à la Renaissance, que le peintre se plaît à interpréter après son séjour à Naples en 1881-1882. En choisissant d'exploiter un thème personnel, celui de sa nouvelle paternité, Renoir offre finalement une version "moderne" d'un thème traditionnel : celui de la Madone à l'Enfant.

 

Orsay  Renoir ?????

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Vincent Van Gogh

Van Gogh  La ginguette à Montmartre.

Van Gogh Chaume à Cordeville à Avers sur Oise.

Ce tableau a été peint durant la période de création la plus frénétique de la carrière de l'artiste, quelques semaines avant sa fin tragique. Van Gogh a quitté la Provence en mai 1890, au terme de son séjour volontaire à l'asile de Saint-Rémy. Il s'est installé à Auvers-sur-Oise, au Nord de Paris. Le 10 juin, il écrit à son frère Théo qu'il "fait deux études de maisons dans la verdure". Corot, Daubigny, Pissarro ou Cézanne ont déjà évoqué le charme paisible d'Auvers. Van Gogh, lui, va le transformer en une terre volcanique où les maisons semblent tordues par un séisme.
C'est à une véritable transmutation impulsée par des forces psychiques que le peintre soumet ici le paysage. Les tranquilles maisons aux toits de chaume que l'on peut encore observer sur d'anciennes photographies paraissent soulevées par quelque puissante force tellurique qui dilate les volumes. Le dessin échevelé, tourbillonnant, fait onduler le toit, enroule en spirale les branches d'arbre, transforme les nuages en arabesques... De plus, la matière picturale est travaillée en pleine pâte, creusée dans son épaisseur par de véritables sillons. (texte M. Orsay))

La Nuit étoilée ( Arles)

" Je veux maintenant absolument peindre un ciel étoilé. Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour, coloré des violets, des bleus et des verts les plus intenses. Lorsque tu y feras attention tu verras que de certaines étoiles sont citronnées, d'autres ont des feux roses, verts, bleus, myosotis. Et sans insister davantage il est évident que pour peindre un ciel étoilé il ne suffise point du tout de mettre des points blancs sur du noir bleu"   Lettre de Vincent à sa sœur.

Bernard et Gaughin 

Bernard , Bretonnes aux ombrelles. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Bernard_(peintre)

 

Gaughin Autoportrait au Christ Jaune.

L'allée des  Alyscamps, ou Les Trois grâces au temple de Venus.

En octobre 1888, Gauguin arrive en Arles, invité par son ami Vincent van Gogh à venir vivre et travailler avec lui. Les deux artistes échangent depuis plusieurs mois une longue correspondance, se confiant mutuellement l'avancée de leurs recherches vers une vision non naturaliste du paysage.
Ce tableau aux teintes automnales flamboyantes est probablement l'une des premières toiles réalisées par Gauguin dans cette ville. Elle représente la nécropole romaine d'Arles, qui fut consacrée au IIIe siècle par Saint Trophime, le premier évêque d'Arles, à l'inhumation des chrétiens. (texte Musée Orsay) 

En quête des traces d'un mode de vie primitif, Gauguin effectue un premier séjour à Tahiti à partir d'avril 1891. Là-bas, il s'inspire de ce qu'il voit, mais également de contes locaux ou d'anciennes traditions religieuses pour représenter des scènes imaginaires. Arearea est représentative de ces œuvres où rêve et réalité se côtoient.
Au premier plan, on trouve plusieurs motifs, sans doute observés car récurrents dans les tableaux de cette période. Il s'agit des deux femmes assises au centre, de l'arbre qui découpe le plan du tableau et du chien rouge. Le ciel a disparu, la succession de plans vert, jaune, rouge forme l'armature de la composition. (texte Musée Orsay)

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Dans la scène du second plan, inventée, des femmes rendent un culte à une statue. Gauguin a agrandi un petit motif maori à la dimension d'un grand bouddha et il imagine un rite sacré. L'ensemble donne lieu à un univers d'enchantement harmonieux et mélancolique, où les hommes vivent sous la protection des dieux au milieu d'une nature luxuriante, dans une Polynésie archaïque et idéalisée. (Texte Musée Orsay)

Le cheval blanc.

Ce célèbre tableau a été peint par Gauguin pendant son deuxième séjour à Tahiti. L'artiste aimait se promener dans la campagne et explorer les montagnes et les forêts de l'arrière-pays. Ces lieux situés à l'écart des villages étaient alors peuplés de toutes sortes d'animaux sauvages et d'une riche flore qui l'enchantaient.
Ici, l'oeuvre ne restitue cependant pas une scène réelle, mais une vision imaginaire et synthétique d'un paysage tahitien. Les branches aux torsions compliquées d'un arbre indigène appelé bourao, sorte d'hibiscus, ainsi que des lys et des fleurs imaginaires au premier plan composent un cadre décoratif entourant le motif principal. Le ciel et l'horizon sont absents de ce lieu clos.
Un cheval blanc, dont la robe se teinte du vert de la végétation, a donné son titre au tableau. Il boit, campé au milieu d'un ruisseau qui traverse la composition de haut en bas. Cet animal solitaire a probablement un sens symbolique lié aux croyances des Tahitiens sur le passage des âmes dans l'autre monde. La couleur blanche en Polynésie est liée à la mort et au culte des Dieux.
Derrière l'animal sacré, deux cavaliers nus s'éloignent en chevauchant à cru leurs montures. L'échelonnement de ces trois motifs animés dans le paysage accentue la vision verticale et sans profondeur de la scène. Pour accentuer son caractère décoratif, Gauguin a utilisé une palette somptueuse. Les verts, du vert prairie à l'émeraude, et les bleus profonds contrastent avec des orangés, des roses et les teintes cuivrées de la peau des cavaliers.
Une impression de sérénité paradisiaque émane de cette composition devenue une véritable icône. Le commanditaire de la toile, un pharmacien de Tahiti, n'a pas apprécié l'audace chromatique du peintre. Il a refusé la toile sous prétexte que le cheval est trop vert.(M Orsay)

Ce dos, l'un des plus beaux de la sculpture, taillé par Gauguin dans du bois de tilleul, évoque un corps de Tahitienne, la couleur du bois accompagnant des formes où l'on croit reconnaître une habitante des îles du Pacifique. En fait, ce relief est sculpté avant le premier départ de Gauguin pour l'Océanie. On sait par sa lettre au jeune peintre Emile Bernard en septembre 1890 qu'il taille ce relief au Pouldu comme pendant à Soyez amoureuses et vous serez heureuses, panneau désormais conservé au musée de Boston aux Etats-Unis.
Pour retrouver la force des arts dits primitifs qu'il a vu petit au Pérou, puis en France chez son tuteur Gustave Arosa et lors des Expositions universelles de Paris, Gauguin recherche la communication par symboles.
Dans l'angle inférieur droit, des volutes végétales se développent dans un style annonçant l'Art nouveau.( texte M. Orsay)

Les différences entre Art Nouveau et Art Déco

  1. Période : Art Nouveau (1890-1910) précède l’Art Déco (1920-1930).
  2. Inspiration : le premier s’inspire de la nature et des formes organiques, tandis que le second est influencé par le cubisme et le constructivisme.
  3. Formes : Art Nouveau utilise des lignes courbes et fluides, tandis que l’Art Déco privilégie des formes géométriques et des lignes épurées.
  4. Ornements : Art Nouveau présente des ornements complexes, alors que l’Art Déco opte pour des éléments décoratifs simples et épurés.
  5. Couleurs : le premier emploie des couleurs douces et pastel, tandis que le second utilise des couleurs vives et contrastées.
  6. Matériaux : L’un favorise des matériaux naturels (bois, pierre, fer forgé), alors que l’autre utilise des matériaux modernes (acier inoxydable, aluminium, laque).( texte clem around the corner)

    Henri de Toulouse-Lautrec La Femme aux gants  1890            

Ce portrait est typique des "études" que Lautrec peint en plein air, dans le jardin du père Forest à Montmartre, vers 1888-1891. Il use à chaque fois de la même gamme de couleurs et utilise la technique brillante et rapide de la peinture à l'huile sur carton, diluée avec de l'essence de térébenthine. Du modèle, on ne connait que le nom, Honorine Platzer. Lautrec lui porte une prédilection certaine puisqu'il la fait poser à trois reprises dans ce jardin.
Saisie presque malgré elle, le regard ailleurs, la jeune femme semble ignorer le peintre. L'élégant profil de son fin visage apparaît derrière une voilette nouée à son immense chapeau. Vêtue d'un manteau à collet et à manches bouffantes, elle tient dans sa main droite gantée une ombrelle, détail qui souligne toute la dignité de son maintien.
La femme aux gants est probablement l'un des portraits où Lautrec est le plus proche des impressionnistes, qui peignaient le plus souvent en plein air, avec des coloris éclaboussés de soleil. Mais, si les impressionnistes traquent le passager, l'éphémère dans les effets de lumière, et ne s'attardent pas à la physionomie dans ce type de portrait, Lautrec, à l'inverse, fait abstraction du changeant pour atteindre la personnalité profonde de ses modèles. (texte Musée Orsay) 

La chevelure blond-roux d'Honorine se mêlant aux tons chauds de son chapeau, le graphisme puissant et la douce coloration de son visage, la douceur des lignes qui dessinent son corps et ses vêtements... tout concourt ici à souligner la dignité et la distinction de la jeune femme. (Orsay)

Manet

Edouard Manet 1832-1883. Paris. La Blonde aux seins nus.

Sisley 

Sisley  Bateau à l'écluse de Bougival

Sisley  Passerelle d'Argenteuil.

Sisley, Le Repos au bord d'un ruisseau. Lisière de bois

Photo Wikipedia ( Reflet et ombre portée empêche une photo correcte) 

L'inondation à Port-Marly (1876)

Au  premier plan, l'eau qui file jusqu'à l'horizon avec quelques arbres et pylônes, au deuxième plan la maison d’un marchand de vin, « A St Nicolas », posée sur le miroir infini de l’eau qui a tout envahi. En second plan quelques bateaux et quelques silhouettes humaines montées dans les barques et à l’arrière plan un ciel grisâtre et nuageux. Les arbres et les pylônes sont placés à droite pour équilibrer le tableau. (wikipedia)

Le  pont de Moret

Berthe Morisot 

Berthe Morisot, Chasse aux papillons.

Le berceau.

Sans conteste le tableau le plus célèbre de Berthe Morisot, Le berceau a été peint en 1872 à Paris. L'artiste y représente l'une de ses soeurs, Edma, veillant sur le sommeil de sa fille, Blanche. C'est la première apparition d'une image de maternité dans l'oeuvre de Morisot, sujet qui deviendra l'un de ses thèmes de prédilection.
Le regard de la mère, la ligne de son bras gauche replié, auquel fait écho le bras également replié de l'enfant, les yeux clos du bébé tracent une diagonale, que souligne encore le mouvement du rideau à l'arrière-plan. Cette diagonale relie la mère à son enfant. Le geste d'Edma, qui tire le voilage du berceau entre le spectateur et le bébé, vient renforcer un peu plus le sentiment d'intimité et d'amour protecteur exprimé dans le tableau.
Berthe Morisot expose Le berceau à l'occasion de l'exposition impressionniste de 1874 : elle est alors la première femme à exposer avec le groupe. Le tableau y est à peine remarqué, mais des critiques importants en relèvent cependant la grâce et l'élégance. (TMO)

Corot Moulin de St Nicholas.             

Maurice Utrillo, Rue de l'Abreuvoir, à Montmartre.

Edgar Degas (1834 - 1917)

L'absinthe.

Dans un café, lieu de rencontre à la mode, une femme et un homme, bien qu'assis côte à côte, sont murés chacun dans son isolement silencieux, le regard vide et triste, les traits défaits, l'air accablé. L'oeuvre peut être vue comme une dénonciation des fléaux de l'absinthe, cet alcool violent et nocif qui sera interdit par la suite. Ainsi la rapproche-t-on du roman de Zola, L'Assommoir, écrit quelques années plus tard, l'écrivain avouant au peintre : "J'ai tout bonnement décrit, en plus d'un endroit dans mes pages, quelques-uns de vos tableaux." La dimension réaliste est flagrante : le café est identifié, il s'agit de "La Nouvelle Athènes", place Pigalle, lieu de réunion des artistes modernes, foyer intellectuel de la bohème. Le cadrage donne le sentiment d'un instantané pris sur le vif par un témoin assis à une table voisine. Mais cette impression est trompeuse car l'effet de réel est le résultat d'une minutieuse élaboration. Le tableau a été peint en atelier, et non sur place. (TMO)

Degas a puisé dans ses relations pour tenir les rôles dont il fait des portraits : Ellen André est une comédienne, également modèle pour artistes ; Marcellin Desboutin est peintre-graveur. Le tableau entachant leur réputation, Degas devra préciser publiquement qu'ils ne sont pas alcooliques.
Le cadrage décentré, ménageant des vides et sectionnant la pipe et la main de l'homme, est inspiré des estampes japonaises, mais Degas l'utilise ici pour produire un certain déséquilibre éthylique. Expressive et signifiante aussi la présence de l'ombre des deux personnages, en silhouette reflétée par le vaste miroir dans leur dos. (TMO)

 

Degas qui a souvent portraituré sa famille ou ses amis est aussi l'observateur attentif au monde du travail, aux ateliers de modistes ou de repasseuses. Seul Daumier, avant lui, s'était intéressé aux blanchisseuses dont Degas fait un sujet de prédilection entre 1869 et 1895. Il aborde ce thème par des figures isolées vues à contre-jour, se détachant sur la blancheur des linges. Puis vers 1884-1886, Degas reprend avec insistance ce sujet mais en installant alors deux femmes dans une blanchisserie.
Au sein de cette série, le peintre a réalisé quatre variations sur une composition quasiment identique, soit une figure baillant et une figure repassant avec force. La toile du musée d'Orsay est la troisième reprise de cette composition.
Le choix de ce sujet fait écho aux préoccupations naturalistes et sociales de certains contemporains de l'artiste, en peinture mais aussi en littérature. Publié en 1877, L'Assommoir de Zola décrit en effet la blanchisserie de Gervaise, et donne à voir sans détour la misère du peuple parisien. Saisies en plein travail, accablées de fatigue, les deux repasseuses de Degas témoignent du regard sans complaisance mais non sans tendresse que l'artiste semblait porter sur la classe ouvrière.
Les gestes de chacune des repasseuses semblent avoir particulièrement intéressé le peintre, qui cherche à fixer les mouvements éphémères et quotidiens dans une représentation ni héroïque ni caricaturale. La peinture à l'huile est posée sur une toile sans apprêt et d'un grain grossier, qui offre un support granuleux et non homogène. Créant une texture épaisse et accidentée, la teinte brune du lin, perceptible par endroit sous la peinture, contribue à faire vibrer les couleurs pastels. Le sujet comme son traitement marqueront le jeune Picasso de la période bleue, qui reprendra ce thème sur un mode souvent pathétique.

 

 

Guilloux Lavandière.

Gustave Caillebotre, Raboteurs de parquet

Ce tableau constitue une des premières représentations du prolétariat urbain. Si les paysans (Des glaneuses de Millet) ou les ouvriers des campagnes (Casseurs de pierres de Courbet) ont souvent été montrés, les ouvriers de la ville ont très rarement fait l'objet de tableaux. Contrairement à Courbet ou Millet, Caillebotte, bourgeois aisé, n'introduit aucun discours social, moralisateur ou politique dans son oeuvre. L'étude documentaire (gestes, outils, accessoires) le place parmi les réalistes les plus chevronnés.
Caillebotte a suivi une formation académique auprès de Bonnat, et la perspective accentuée par l'effet de plongée et l'alignement des lames de parquet est conforme à la tradition. L'artiste a dessiné une à une toutes les parties de son tableau, avant de les reporter au carreau sur la toile. Le torse nu des raboteurs est celui de héros antiques. Mais loin de s'enfermer dans ces exercices académiques, Caillebotte en exploite la rigueur afin d'explorer l'univers contemporain de manière inédite.
Présenté au Salon de 1875, le tableau est refusé par le Jury, sans doute choqué par ce réalisme cru (certains critiques ont parlé de "sujet vulgaire"). Le jeune peintre décide alors de se joindre aux impressionnistes et présente son tableau à la seconde exposition du groupe en 1876 où Degas expose ses premières Repasseuses. Les critiques sont impressionnés par cette grande page moderne, Zola notamment qui condamne cependant cette "peinture bourgeoise à force d'exactitude". (texte Musée Orsay)

 Bourgeois fortuné, Caillebotte fut aussi un grand mécène, il achètera  certaines dee toiles de ses amis impressionnistes et continuera  de  financer et organiser des expositions.  Pissaro écrivit à son fils Lucien : « Nous venons de perdre un ami sincère et dévoué... En voilà un que nous pouvons pleurer, il a été bon et généreux et, ce qui ne gâte rien, un peintre de talent » Caillebotte avait 44 ans. A la National Gallery de Berlin j'ai pu photographier '' Rue de Paris par temps de pluie'' Lien:

http://musiquesvoyages.centerblog.net/rub-berlin-altes-national-galerie-.html

 

Millet, Le parc à moutons, clair de lune

Daumier

Signac, Entrée du Port de La Rochelle.

Photo Wikipedia) 

Henri Fantin-Latour (1836 - 1904) Hommage à Delacroix.

Visitant les galeries du musée du château de Versailles en juillet 1838, Baudelaire découvre Delacroix et la toile La Bataille de Taillebourg*. C'est le début d'une grande passion pour l'oeuvre romantique et colorée du "plus suggestif de tous les peintres". Dans le Salon de 1846, il consacre tout un chapitre au "vrai peintre du XIXe siècle". Lorsque le 13 août 1863, le maître, l'ami qu'il admirait tant s'éteint, Baudelaire en conçoit un véritable désespoir.
L'admiration que l'auteur des Fleurs du mal porte à Delacroix témoigne du respect accordé au peintre par les artistes qui vont incarner la modernité dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ainsi Henri Fantin-Latour réalise, un an après la disparition de Delacroix, ce portrait collectif destiné à lui rendre l'hommage qu'il n'avait pas reçu de son vivant.
Autour d'un portrait de Delacroix, réalisé d'après une photographie prise dix ans plus tôt, la scène réunit hommes de lettres et artistes. On peut notamment reconnaître Fantin-Latour lui-même, en chemise blanche et la palette à la main, James Whistler debout au premier plan, Edouard Manet, les mains dans les poches, et bien sûr Baudelaire, assis à droite, le visage crispé.
Cette oeuvre est la première grande composition d'un artiste très lié aux impressionnistes ; elle révèle le goût de Fantin-Latour pour la recherche psychologique, le dessin précis et les harmonies sombres. (texte Musée Orsay) 

 

La Bataille de Taillebourg* ( Photo Wikipédia)

Jean-François Raffaëlli, 1896, Notre-Dame de Paris

Paul Serusier,La porte fleurie, 1889.

Sa vie, ses 77 peintures.

https://www.wikiart.org/fr/paul-serusier

 Rue de l'Abbe de l'Epee, Paris, 1872 by Johan Barthold Jongkind (Dutch,1819 - 1891)

Aristide Maillol - Profil de jeune fille

Pissarro  (1830 1903)

 

Pissaro Femme étendant du linge

La bergère.1881

 

Le foisonnement des variétés de vert, noyé dans l’imprécision des formes, fait monter à nos narines les mille parfums des herbes hautes, de la terre sous la mousse, des feuilles séchées sous le soleil, de l’humidité de la berge. Tout le bonheur de s’abandonner à la séduction de la nature. Seul un arbre, à l’arrière-plan à gauche, donne à l’oeil un repère de relief à cette scène comme suspendue dans les airs où ni le corps de l’enfant ni la végétation qui l’entoure ne semblent peser davantage qu’une plume. (texte photopoésie) 

une fillette s’abandonne, baguette à la main,  à la rêverie au bord d’un cours d’eau ;  va t elle  s’endormir, la tête appuyée au creux de son épaule, tout abandonnée à la paix environnante.

Armand Guillaumin  La Place Valhuber, vers 1880

Pierre Bonnard (1867 - 1947) Nu accroupi au tub

Rodin(1840 - 1917)

L’âge d'airain 

L'Âge d'airain est la première statue en bronze d'Auguste Rodin de 1877. Elle lui apporte une  belle  notoriété à 37 ans. 

Influence de Michel-ange qu'il découvre  après 1870 à Rome et Florence. « Ces édicules comme à Pompeï ont toutes les mesures des saillies que l’esprit humain retrouve à de longues intervalles comme obéissant à une secrète beauté créatrice arrivée de l’effort à différents siècles »

Jean Baptiste prêchant dans le désert. 1878 

Il révolutionne alors la sculpture, par l’expressivité des formes, des expressions, des émotions, des sentiments et de la sensualité( ?), de la perfection des visages, et de parties aussi complexes que les mains, les pieds etc. (wiki)

 

doigt d'honneur ou geste du prêcheur montrant le ciel ?

Le détail des éléments musculaire est remarquable.

Tête de Gustave Geoffroy (1905) : journaliste, critique d’art et historien français. Soutien de Rodin, il est l’un des premiers à reconnaître son talent. 

Minotaure dit aussi Faune et Nymphe ou Jupiter taureau (1884)

Fugit amor:  Non ce n'est pas une position inédite du Kama Sutra 

Fugit amor est formé de deux corps, un homme et une femme, accrochés de manière acrobatique l'un à l'autre comme s'ils étaient tirés par des forces invisibles et opposées. Initialement situé dans deux parties du panneau droit de La Porte de l'Enfer , le groupe mène rapidement une existence indépendante. (TMO)

douleur 1901

Camille Claudel  (1864 - 1943)

L'âge mûr (1901)

J'ai toujours été fasciné par ce groupe sculptural, allégorie du temps déjà vu au musée Rodin

http://musiquesvoyages.centerblog.net/rub-paris-les-musees-.html

 

La mort arrachant l'homme mûr à la vie.

La main de l'homme mûr et celle de la jeune femme se  sont disjoints.  L'homme est irrésistiblement entraîné vers la mort.

D'un point de vue personnel, Camille quitte Rodin qui refuse l'enfant qu'elle porte et veut rester avec sa compagne de toujours.

Camille  s' incarne  sous le nom dit elle d'implorante d' 'Implorante

Aristide Maillol (1861 - 1944)

Aristide Maillol Le Désir

Ce haut-relief inscrit dans un cadre géométrique représente un couple nu, pris au piège du désir qui taraude l'homme tandis que la femme résiste à son emprise. Pour Aristide Maillol tout commence par un arrangement harmonieux des masses. Ce n'est que dans un second temps qu'émergent un homme et une femme en prise avec le désir…(Maxime Paz)

Méditerranée

Adolescent, Maillol me faisait...rêver, Dieu sait pourquoi.

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